Depuis plusieurs années, l'Est de notre pays est le théâtre d'actes d'insécurité perpétrés par des milices…
POINT DE PRESSE SUR LA SITUATION SECURITAIRE DANS LA PROVINCE
Mise en ligne le 9 novembre, 19 à 16:06
« La vie de tout homme est sacrée, ceux qui meurent ne sont pas dans les quelques cas isolés, ils sont compatriotes à part entière »
L’insécurité au Sud-Kivu en général et dans la ville de Bukavu en particulier n’est plus à démontrer car elle fait parler d’elle chaque jour et partout.
Vous le savez mieux que nou qu’il ne se passe plus une seule nuit sans qu’on enregistre des cas d’attaques d’hommes en armes non autrement identifiés et cela en vile comme à l’intérieur.
Des coups de balles nous en entendons régulièrement, et c’est pas pour notre bien. Quand ça crépite, ce sont des compatriotes qui sont entrain d’être braqués et/ou assassinés et cela sous un silence complice, impuissant et coupable de ceux qui ont la charge de nous sécuriser comme si la vie d’un Sud-Kivutien ne valait plus rien!
Quand l’impunité est le mode de gestion
Cette recrudescence de l’insécurité qu’on est entrain de vivre il y a deux à trois mois, est bel et bien due à l’impunité, au manque de la justice.
Vous vous rappelerez qu’il est arrivé un moment où les autorités avaient annoncé mettre la main sur un réseau de gangsters qui insécurisaient les habitants depuis la fin de l’année 2018 jusque même en début de cette année, cela a fait à ce que l’on respire et reste quand même quelques jours sans attendre que tel personne était attaquée. L’on apprendrait qu’il y aurait même complicité des grands hommes de la ville. Mais, qu’à cela ne tienne, devant la loi, nous sommes tous égaux.
Y-a-t-il lieu de croire que ces malfaiteurs connus et arrêtés sont libres et ont repris les opérations ? Nous pensons que oui. Et l’impuissance ou ce silence de l’autorité tant urbaine que provinciale dénote d’une incapacité à assurer le pouvoir lui conférer par les lois du pays.
Tenez, depuis deux mois nous assistons à des cas des criminalités dans la ville de Bukavu, des vols, assassinats ciblés, corps sans vie, et on pensait en un ouf de soulagement quand nous avions appris que la bande des ces assassins était arrêtée. Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (Lucha) a malheureusement à la grande surprise de tous que ces malfrats sont tous libres pour l’instant et ce que nous vivons porte à croire que des informations en notre possession sont vraies.
Autrefois on connaît les endroits chauds et pas sécurisants de la ville et on ne pouvait pas s’y hasrder n’importate quand ou n’importe comment mais actuz cela n’est pas le cas. La.nouvelle cible ce sont les bistrots et avec le même mode opératoire. Il y a donc de quoi s’interroger. Nous avons lu un rapport faisant état des 23 morts et plus de 100 maisons visitées. C’en est certainement trop!
Sans se substituer aux juges, nous estimons que cette justice n’a pas été distributive et proportionnelle aux faits leurs reproché. Ce qui pousse la Lucha à croire que ces brigands de grand chemin relâchés peuvent encore être impliqué dans ces crimes. Vu leurs modes opératoire.
Ces derniers, avec leurs complices non congolais étaient impliqués directement dans les crimes qui ont plongé la ville de Bukavu en insécurité totale à titre d’exemple les mois de janvier et février 2018 par des bracages et jets des grenades au près des cambistes et autres opérateurs économiques au niveau la société Kotetcha
La Lucha attire donc l’attention du gouvernement provincial de la mairie et de tous ceux qui sont sensés protéger la population afin qu’ils jouent pleinement leur rôle et quitter les slogans « gouverner autrement », la situation sécuritaire est relativement calme sauf quques cas isolés »
Nous demandons surtout à la justice car c’est elle qui élève la nation de bien jouer son rôle en toute indépendance et impartialité pour qu’on ne puisse pas assister à des justices populaires comme c’était déjà le cas à Katanga avant hier et à Kadutu le mois d’octobre dernier.
Que les cas des nommés Kalenga Bonane Theoneste pourvoyeur en arme, Docta Manga Lupembwe financier du groupe, Mughale Cirhuza Olivier acteur direct des opérations, Fikiri Juhudi Davi motard transporteur du groupe soient réexaminés et dire le droit et le vrai.
Ces bandits professionnels ont été poursuivis au cours des audiences publiques que nous avons en tant que population assisté regulierement et avec attention envu d’encourager l’action loyale et salutaire de la justice congolaise que nous avons cru déjà dynamique, honnete, professionnelle et independante. Ces criminel jugé pour
1.Tentatives des vol à mains armées (braquage) à la copec Chai guichet de Nguba en date du 12janvier 2018 vers 7h30 opération déjouée par la PNC
2.bracage et extorsion à l’alimentation Exaudus à Nguba en date du 20 janvier 2018vers 20h.
- Bracage et extorsion vol à mains armées meuretes chez le cambiste en face de la société Kotcha sur avenue patrice Emery Lumumba le 25 janvier 2017 aux environs de 16h
- Bracage au dépôt de distribution commerciale de la société bralima sur avenue industriel commune de kadutu le 12fevrier 2018 vers 20h
5.braquage et meurtre contre le cambiste Cito Balaba Grifa à la place deux poteaux Nyamugo Kadutu en date du 15 février 2018 à 18h50
6.braquage et meurtre contre le cadafi junior à Nguba feu-vert le 15 février 2018 aux environs de 19h 30′
NB Ces criminels avaient passé aux aveoux de tous ces faits leurs reproché lors de leur interrogatoire à la police mais mais le tribunal s’était abstenu de faire comparaitre comme renseignante pendant les audiences sur ce dossier mais aussi avant que les audiences ne debutent, le tribunal militaire de garnison roulait deja dans le Carina n-plaque 2706c22 appartenant à l’un de ces criminels du nom de Byayuwamungu Kimberly pendant que la police dans ces enquêtes avait saisie la dite voiture qui était transférée à l’auditorat avec les prévenus.
La Lucha a regrette le fait que, .Dans ce dossier le président du tribunal de garnison avait acquitté certains de ces bandits qui menaçaient deja certains officiers de police en promettant avant même le jugement qu’ils seront acquittés et militeraient pour éliminer tous ceux qui ont concuru à leur arrestation .
Vu qu’il y a risque que l’insécurité grandissante qui est revenue dans la ville de Bukavu après la libération de ces derniers de ce fait la lucha rappelle :
– la vie de l’homme est sacrée et une mort d’un congolais ne doit pas être pris à la légère et considérée comme un cas isolé
– ces criminels qui ont été relâché et circulent en toute aisances dans la ville, constitue une menace grave et un danger aussi pour ces même autorités
– A la justice, nous signifions que la complaisance avec laquelle le dossier a été traité frise des remous et nous incite à l’interpeler aux respects de leur serment
-A l’autorité publique de s’impliquer encore pour revoir la décision de la justice qui n’a pas été équitable et proportionnelle aux faits leurs reprochés
– A tous ces criminels tout en leurs appelant comme frères et compatriotes congolais à un esprit d’humanisme, qu’ils sachent bien qu’ils restent bien connus et bien identifié et que donc seront ténus responsables de tout ce qui peut arriver.
-Nous rappellons aussi que des chantages, des intimidations, des menaces ou des pressions ne feront pas taire la Lucha et ses militants et que nul n’a le droit de s’en prendre à eux.
Fait à Bukavu ce 9 Novembre 2019.
Pour la Lucha,
Cellule d’investigation