CONSCIENCE ENVIRONNEMENTALE

Mise en ligne le 13 février, 23 à 08:13


La jeune Greta Thunberg déclara au Forum de Davos en janvier 2019 : « Je ne veux pas que vous ayez de l’espoir. Je veux que vous paniquiez. Je veux que vous ressentiez la peur que j’éprouve chaque jour. Et ensuite, je veux que vous agissiez. »

Le crime environnemental se rapporte à des lieux particuliers ainsi qu’à la manière dont les individus et plusieurs organisations sociales et culturelles façonnent leurs mœurs dans la gestion et la protection des espaces. La compréhension de cette approche est plus criminologique qu’écologique ou sociale, d’où la nécessité de la pensée citoyenne avec une approche criminologique que j’essaierai ici de présenter ma pensée libre, dans une vision pédagogique.

NOTA BENE

Nous nous interrogeons sur le fait que, comment les individus avec tous leurs divers attributs, deviennent influencés à commettre des crimes dans leur emplacement immédiat que chacun est sensé protégé. (La gestion des déchets, des mouvements anthropiques sur l’écosystème, la pollution de l’environnement dans ses diversités, la gestion des espaces verts, l’intériorisation des avantages et inconvénients qui se rapportent aux espaces des ressources naturelles du sol et sous-sol, …).

Le danger observé est cette apprentissage à bas bruit qui au fil du temps évolue de père au fils, de la mère à la fille, d’ami (e) en ami(e)s, d’une communauté à l’autre, de génération en générations et aboutie à un étiquetage de toute une communauté comme destructrice de l’environnement avec comme risque le manque de contrôle sur le comportement devenu soi et naturel que toute la communauté humanise jusqu’à s’accommoder à une situation problème reconnu au fond de soi comme tel.

Les théories radicales tendent à considérer le droit pénal comme un instrument par lequel les puissants et les nantis contraignent les pauvres à adopter des modèles de comportement qui préservent le statu quo. Cette situation semble se vivre dans le grand R D Congo, où les poubelles sont des lieux publics qui par ailleurs devraient être protégés… les nantis voulant échapper à cette pollution devenue de plus en plus un mode de vie, raréfient après avoir insécurisé les milieux plus ou moins encore viable avec de l’aire fraiche et naturelle. Le reste de milieux sont rachetés et convertis en concessions privées pour une certaine classe sociale… Et dans le quotidien on vit une anomie environnementale jusqu’à se rendre compte que tout espace habité est devenu pour certain une poubelle.

PLACE DU CITOYEN FACE AU CRIME VERT

Les caractéristiques de l’environnement physique peuvent influencer les chances qu’un crime se produise. Elles affectent les perceptions des délinquants potentiels sur un site de crime possible, leurs évaluations des circonstances entourant un site de crime potentiel, et la disponibilité et la visibilité d’un ou plusieurs gardiens naturels sur un site ou à proximité.

Le niveau de l’éducation citoyenne rend la perception de crime environnemental erroné, et dans le contexte congolais est un risque permanent de construction des crimes sur l’environnement (l’urbanisation, la politique de gestion des déchets, l’engagement du secteur étatique dans l’éducation citoyenne, la protection de son écosystème, …) ; ne donne point de chance à la population de comprendre la nécessité de la protection de son environnement physique. Ce dernier devient un déversoir des dégâts humains et victime d’activités anthropiques. Le mal qui en résulte est que la victime devient double : l’environnement suivi de la personne elle-même qui hélas en paie le double de prix.

Inspirer de la pensée de criminologue vert, le citoyen devra s’inscrire dans la compréhension de la nature et les causes des crimes et les criminels (qu’il ne doit pas être) qui les commettent. Ceci fera de lui un protecteur de la génération future et citoyen complet. Des recherches sur les antécédents sociaux et biologiques des criminels (de son milieu le plus proche lui facilitera la compréhension des dégâts) pour déterminer les traits communs, et aider ainsi les chercheurs à mieux comprendre , élucider et expliquer le comportement criminel et à prévenir les crimes futurs sur l’environnement.

Ainsi devront tous faire preuve de bonnes aptitudes à communiquer positivement sur l’environnement ; être concentré, créatif, analytique, logique, adepte de la résolution de problèmes et dévoué à promouvoir la vie saine dans un milieu sain. En long terme devons travailler sur l’amélioration du système de  pénale dans le domaine environnemental ainsi la bonne prévention de ces crimes serait effective.

La protection de l’environnement est un devoir et une obligation

                                          LUBUMBASHI. février 2023


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