ENTRE L’ANXIETE ET L’ESPOIR, LE PEUPLE DANS LA CONFUSION

Mise en ligne le 25 juillet, 19 à 12:25


Il y a plus de six mois que notre pays a connu sa première alternance au sommet de l’Etat à l’issu d’un processus électoral contesté et dont les résultats du scrutin de décembre 2018 n’ont répondu à aucune logique de la transparence et de la crédibilité ; ouvrant ainsi une crise socio-politique et institutionnelle marquée par la non formation du nouveau gouvernement et la mise en place du parlement, qui, à ce jour n’est qu’en moitié installé.

Entre temps, la maladie à virus Ébola (MVE) continue malheureusement à semer la désolation et à dévaster les populations à l’Est du pays, faisant plus de 1700 cas de morts sans compter l’insécurité dans la province de l’Ituri et ses environs ainsi que des conflits tribo-ethniques ayant causé de centaines de morts innocentes, des pertes matérielles importantes et plusieurs déplacés d’une part et les massacres dans la région de Beni (depuis 5 ans) ; des cas d’insécurité urbaine à Goma (meurtre de 3 habitants avant-hier) et la reprise de combat entre les divers groupes armés dans les territoires du Nord-Kivu d’autre part.

Après une vague de manifestations pacifiques à travers les grandes villes de la RDC contre la surfacturation et la mauvaise qualité de services des Télécoms œuvrant sur le territoire national, toutes ces compagnies s’étaient engagées à répondre aux revendications de consommateurs. A ce jour seule la société Airtel RDC a organisé une réunion-dialogue avec nous récemment à Goma avec la participation de la FEC (Fédération des Entreprises du Congo). Les résolutions prises peinent encore à être appliquées. Il est évident que l’État congolais soit pour beaucoup dans la surfacturation que nous décrions : du ministère PTNIC, en passant par le régulateur ARPTC sans oublier les services des douanes, taxes et impôts. Ces services étatiques seraient en moitié à la base de la surfacturation des services de télécoms que la LUCHA qualifie « d’escroquerie marchande ».

Dans les 48 heures, nous allons assister à l’élection du bureau définitif du Sénat, cette institution de haute portée vue ses missions, risque d’être dirigée par un conglomérat d’individus fortement corrompus, dépourvus du sens de l’honneur, de dignité et de la probité morale mais aussi sanctionné par la communauté internationale pour l’un et poursuivi pour crime contre l’humanité par la justice belge pour l’autre ; les voir diriger cette institution serait une insulte au combat, efforts ainsi qu’au sacrifice consentis par notre peuple dans sa lutte contre l’ancien régime et ses antivaleurs.

A cet effet :

  1. De la formation du Gouvernement : La LUCHA exige du Président de la République et de son nouveau Premier Ministre la formation urgente d’un gouvernement composé des personnalités qui inspirent la noblesse et capables de répondre aux aspirations des congolais-e-s et mettre fin à cette opacité de la gestion financière ainsi qu’à la gestion du guichet unique où tout doit passer par la présidence de la république et rien que par elle. Ces membres ne doivent pas avoir été impliqués dans les violations des droits humains, des crimes économiques, des corruptions, et de crimes environnementaux. Ce gouvernement ne doit pas être pléthorique et budgétivore (avec moins de 40 membres) et doit connaitre une participation féminine de près de 40% sans oublier les jeunes.

  2. De l’élection du bureau définitif du sénat : la LUCHA informe l’opinion tant nationale qu’internationale qu’elle ne soutient aucun candidat à ces élections de la honte au sein d’une institution dont ses membres sont issus d’une élection émaillée de corruption ayant poussé le Président de la République à suspendre l’installation du Sénat pour des raisons d’enquêtes, qui, malheureusement à ce jour n’ont abouti à rien ; d’ailleurs, la Lucha plaide pour la suppression de cette chambre du parlement, considérée budgétivore ;

  3. De l’escroquerie de télécoms en RDC : faisant suite à la proposition d’une tripartite (entre le Gouvernement & ses services, les Télécoms et la Lucha), la LUCHA se montre disponible et exige, pour le bien des consommateurs congolais, au gouvernement de convoquer de manière urgente cette réunion enfin de trouver des réponses adéquates à nos revendications ;

  4. De la réforme des institutions : la LUCHA appelle le pouvoir en place d’entamer le plus vite possible des reformes importantes dans l’appareil sécuritaire, économique, système éducatif et aussi les institutions d’appui à la démocratie (la CENI dont ses animateurs sont fin mandat et le CNSA, institution obsolète dont nous exigeons sa suppression) ;

  5. De la gestion de la ville province de Kinshasa : la LUCHA rappelle au Gouverneur de la ville de Kinshasa qu’il doit désormais se mettre au travail, car les Kinoises et Kinois veulent, à travers des actions concrètes au bénéfice de tous, oublier la gestion calamiteuse de M. Kimbuta André ; par conséquent, nos propositions lui seront faites incessamment. A ce titre, la LUCHA lance le baromètre « NGOBILAMETRIE » afin d’exercer le contrôle citoyen de ses actions.

  6. Des violations des Droits de l’homme : la LUCHA constate avec amertume qu’après une courte période d’ouverture de l’espace civique, les restrictions des libertés publiques. Le régime actuel emboite les tares de son prédécesseur, en interdisant les rassemblements politiques publiques et fermeture de certains médias proches de l’opposition sans motif apparent (cas de Moise Katumbi et RTVS1), la Lucha déconseille âprement au nouveau Président de la République de suivre les traces de M. Joseph Kabila au risque de s’exposer aux vagues des manifestations pacifiques.

Par conséquent, la LUCHA/Kinshasa promet des actions pacifiques et non-violentes des grandes envergures si dans un délai raisonnable rien n’est appliqué (une semaine).

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Fait à Kinshasa, le 25 juillet 2019

Pour la Lucha Kinshasa

Cellule de Communication

 

 


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